SUBSTRAT
4 septembre au 27 octobre 2022
Exposition collective, no-made
La villa "Le Roc Fleuri", Cap d’Ail.
Pour sa vingt-deuxième année d’exposition sur le site de la Villa Le Roc Fleuri à Cap d’Ail, il a été proposé aux artistes de no-made et ses artistes invités (locaux, nationaux et internationaux) de répondre au thème SUBSTRAT.
À travers ce mot SUBSTRAT, c’est le sentiment d’essence, de base de l’art contemporain mais aussi ses mutations, ses développements qui sont recherchés. SUBSTRAT devient alors le support fondamental de l’acte plastique mouvant, peut-être le socle solide des propositions artistiques ?
Nous exposerons les propositions plastiques, sonores et performatrices de vingt-sept artistes. Ces propositions vont définir une déambulation entre ce que nous nommerons : l’apparent, les règnes du vivant, mort et renaissance, strate et tracé et enfin sous la maison.
L’apparent se situe dans SUBSTRAT comme un accueil du visiteur qui d’entrée de jeu questionne sur la vanité, les racines et l’héritage de l’action plastique.
Les règnes du vivant vont utiliser le minéral, le végétal ou l’animal comme SUBSTRAT de l’œuvre dans son développement. Mort et renaissance piège les matériaux, les détruit, les reconstruit. Ses transformations rendent cinétiques les productions plastiques des artistes dans « rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme » Antoine Laurent de Lavoisier.
Strate et tracé est une narration de SUBSTRAT dans sa chronologie et sa volonté de mémoire sous forme de traces écrites, d’installations, de fragments minéraux, picturaux ou sonores, les témoins des effets du temps. Sous la maison termine le parcours de cette exposition dans des espaces clos en dehors du jardin, où vidéos et installations dialoguent et se répondent sur les raisons du SUBSTRAT.
Colonne de Lumière
Tissu coton/teinture/eau, 2020, 5 m x 30 cm,
Villa le Roc Fleury, Cap d’Ail
Accrocher en suspension, cette colonne vertébrale entre ciel et terre est constituée des couleurs primaires de la synthèse additive. Ces couleurs primaires de la lumière au contact de l’eau crée aléatoirement de petits arcs-en-ciel sur les bords.
Il y a un parallèle avec l’humain pour sa verticalité qui a la tête rattachée au ciel et les pieds à la terre. Un cheminement du haut vers le bas et inversement est créé. L’eau qui tombe permet de nettoyer et nourrir la colonne, et a traversé son trajet créé des éclats tels que les arcs-en-ciel.
Une série de tailles différentes.